Création d’un atelier d’abattage, de conditionnement et de séchage communautaire à Evolène
Situation initiale
Les vaches de réforme ne sont pas prises en compte dans la filière « fleur d’Hérens », dans lesquelles les génisses et vaches en-dessous
de 5 ans sont valorisées. Elles sont achetées à vil prix par les marchands et les bouchers, ou valorisées pour l’autoconsommation.
Il n’existe aucune possibilité d’abattage en val d’Hérens. Les abattages se font à Martigny, à Lausanne ou en boucherie de campagne.
Les frais de transports sont importants pour l’abattage à Martigny ou Lausanne, les mesures d’hygiène sont précaires pour la boucherie de campagne.
Sur Evolène, il y a un troupeau de 500 vaches. Une huitantaine environs est abattue dans le cadre du renouvellement régulier du troupeau.
ll y a en outre 1400 brebis.
Sur l’ensemble de la vallée, il y a 950 vaches et 2'500 brebis, et un cheptel modeste de juments et chèvres. Le nombre de naissances est de 850 pour les bovins et 3'000 pour les ovins.
Le nombre de naissances donne une indication sur le potentiel d’abattage.
Objectif
Cet abattoir permettrait aux éleveurs de la région de commercialiser sur place, la viande provenant de l’élevage d’Hérens et de mieux la valoriser.
Une commercialisation en circuit court permettrait certainement de vendre la viande à un prix plus intéressant. Cela inciterait certainement
davantage d’éleveurs à produire de la viande « sur place » et leur éviterait les déplacements coûteux pour aller faire abattre les bêtes en
plaine.